Poème à l’instar de Liberté de Paul Eluard
(lecture publique le 30 juin 2017 au café l'Instant à Tours)
Pendant un regard
le bout d'un lit sans lumière
en dessous de la rivière, du fleuve, du lac
surfaces impénétrables
toujours à la recherche, moi
Pendant l'écoute
au bout de la rue
avant la librairie derrière la boucherie
au cœur aléatoire au-delà de la limite
toujours à la recherche, moi
Pendant la nuit
les attentes par cuillère
entre l'hôtel et la boucherie
à gauche, ensuite à droite
toujours à la recherche, moi
Pendant une autre photo
sujet en tête tellement flou pas net
de premier plan à l'arrière
le preuve, on la manque
toujours à la recherche, moi
Pendant l'inondation
au milieu tout en aval
on nage on reflète
sa tête de travers la mer ancienne
toujours à la recherche, moi
Pendant un secret
c'est qui dans cette pile de cachettes ?
en brume, en brouillard en éclaircies
ni dedans, ni dehors, ni au delà
toujours à la recherche, moi
Pendant un cauchemar
juste avant l'aube
l'autre côté de la lune
en traces, la montagne ne parle plus
toujours à la recherche, moi
Pendant un film
quant au reste, uneTerre en sommeil
sauf ces fourmis, sauf les kaléidoscopes
quelle croix qui marque en rouge ?
toujours à la recherche, moi
Pendant l'inconnu
joueurs paralysés comme les statues
au grenier l'ombré, d'une cave troglodyte
chaos d'os mousseux
toujours à la recherche, moi
Pendant la tempête
seule, feuille d'un livre en flamme
dans la grêle ombré, sauveur du jaune colza
l'esprit s'emmêle en tel embarras
toujours à la recherche, moi
Pendant les changements
aimez-vous les fleurs ? muguets empoisonnés
c'est qui là dans les champs disputés
côté le hameau, le cedrela orange en remords
toujours à la recherche, moi
Pendant la mélancolie
à pied, en bateau, dans l'avion blessé au paradis
saisir ce conte fantastique, c'est Grimm, c'est Andersen
oh la au printemps de bon automne
toujours à la recherche, moi
Cette voie mène au château ?
la princesse qui porte la robe de coquelicots écarlates
elle qui prend le secret, complots fourbes, insidieux
c'est nous les coupables, commis des travers
à midi, demandez -lui la réplique
Daniel
Balzac était un auteur très prolifique qui a écrit pendant une courte période de 21 ans plus de 90 romans qui ont été publiés ensemble après sa mort : les 24 volumes ont été titrés la Comédie Humaine, une œuvre gigantesque écrite par cet auteur extraordinaire qui a été capable de rédiger un livre en juste quelques jours.
Les livres de Balzac sont souvent autobiographiques. Ils constituent une véritable histoire de son époque grâce à ses descriptions vivantes et extraordinairement détaillées des gens de l'époque, leur style de vie et leur milieu. Par exemple, il restait fréquemment dans la région du Val de Loire qu'il adorait et qu'il connaissait comme le dos de sa main.
L'enfance de Balzac au début à Tours et plus tard dans le quartier du Marais à Paris et aux alentours de Paris était problématique à cause d'une mère qui était "froide et indifférente" et d’un père apathique. Les répercussions de cette période instable étaient importantes ; ce sont les crises psychologiques qui l’ont tourmenté toute sa vie pendant laquelle il a souffert d’une mélancolie inguérissable.
Il est l'ainé de quatre enfants de ses parents. Balzac a eu deux sœurs cadettes, Laure, la fille ainée, et Laurence, la fille la plus jeune plus un demi-frère qui est né de sa mère et de M. Jean de Morgonne, châtelain du Château de Saché dans le Val de l’Indre. Dès sa naissance le 20 mai 1799 à Tours, Balzac a été mis en nourrice après qu'il a été confié à la pension Le Guay de Tours. De 1807 à 1813, il est resté pensionnaire au collège des oratoires de Vendôme à Paris, après lequel, il a continué à vivre comme pensionnaire, cette fois de l'institution Ganser, aussi à Paris.
En fait, au cours de 6 années, Balzac n'est jamais rentré chez sa famille ni même pour les jours fériés ni pour les vacances. Cependant au collège il a dévoré des livres de tous genres. Ce jeune lecteur était capable de lire sept ou huit lignes de texte d'un coup avec une compréhension complète.
C'était certaines femmes qui l’ont aidé à compenser l'absence de sa propre famille. D'abord, c'était sa sœur Laure avec qui il a partagé une complicité et une forte affection réciproque. Elle lui a apporté son soutien à de nombreuses reprises ; en plus elle écrivait avec lui. Après la mort de son frère ainé, c'était Laure qui a publié la biographie de Balzac. Ensuite, Balzac est devenu l'amant de Mme de Berny. De quinze ans son ainée, elle lui a offert beaucoup de soutien en tant que confidente, protectrice et amante. Leur liaison a durée dix ans.
Vers la fin des années 20, il a tenté de créer des entreprises de rédacteur en chef, d’imprimeur et de fondeur de caractères qui sont tombées en faillite et les dettes qui ont suivi étaient énormes. Malheureusement, c’est devenu l'histoire de sa vie d’être poursuivi par les créanciers et d’être victime de goûts excessifs et d’une gestion brouillonne.
Son premier roman signé Honoré (de) Balzac, le Dernier Chouan, a fait son apparition en 1829, la même année que la mort de son père. Il est resté incroyablement productif pendant le reste de sa vie animée par une ambition forte, une véritable rivière de café et le soutien de la femme de sa vie, Mme Hanska, comtesse et admiratrice de son œuvre qu’il a rencontré en 1834 à Genève. C’était elle qui a publié les derniers romans de Balzac qui est mort en 1850, juste après leur mariage.
Daniel
La branche bizarre rejette la maison immonde
Le livre isolé nettoie la fainéantise intelligente
La contrainte énorme arrête l'arbre passif
Tours obscur construit les opinions agréables
Céline et Daniel
Après un jour de réflexion sobre, je suis arrivé à la conclusion que la Loire n'a pas besoin d'une marque. J'ai réfléchi sur mes nombreuses/diverses aventures et escapades dans la Touraine, de plus, j'ai regardé plusieurs épisodes de la série « Vues sur Loire » présentée par Sylvie Denis.
Suite à tout ça, je suis arrivé à la conclusion que la Loire n'a pas besoin d'une marque. La marque de la Touraine existe déjà sous la forme des châteaux, sous la forme du paysage magnifique, dans les vignobles variés, dans le temps doux et paisible.
En fait, quand je vois cette femme gigantesque en haut du coteau, je vois une sorte de monstre, une ennemie, un envahisseur.
Michel Audiard, créateur de cette œuvre, veut que la statue soit “visitable” selon Pierre Cappelaere, directeur de l’Abbaye de Marmoutier, qui a demandé plus de détails en ce qui concerne le site de La Femme Loire : la voirie, le parking et l’impact sur le coteau et les vignes.
Un autre problème : l’écologie : parce que le coteau qui surplombe l’Abbaye, la plupart de ce qui est la craie jaune, est fortement friable et susceptible d’éboulements dangereux.
Bruno Lavilatte, Conseiller Municipal UMP à la ville de Tours a dit que la Touraine “doit avoir un marqueur d’identité très symbolique, très concret, très massif aussi et qui domine géographiquement, spatialement pour faire une sorte … qu’on sache immédiatement que nous sommes dans un pays de la Loire ….”
En fait, je suis d'accord avec lui que la région a besoin d'un marqueur mais il a tort quand même parce qu’il ignore que cette marque est déjà là.
On a besoin d'un marqueur ? Quel marqueur ? Ça existe ce marqueur si important ! C'est le même marqueur que les rois et les reines du Moyen Age et de la Renaissance ont reconnu sans l'aide d'un marqueur, il y a 800 ans.
Le marqueur est fort, évident, naturel et spontané. On ne requiert ni une statue énorme ni un petit panneau ni une carte touristique ; l’identité est forcément évidente à tout le monde quand ils arrivent en Touraine. En revanche, La Femme Loire est une chose négative, une soustraction, pas une addition positive parce que c'est superflu.
Si on doit avoir une marque, j'ai une idée : Quand je suis allé à Chinon pour voir le festival du Moyen Age, j'ai remarqué une gabare immaculée, élégante et très bien entretenue à l'ancre au centre ville juste à côté du pont. Elle portait plusieurs drapeaux de couleurs vibrantes, chacun (étant) unique.
Je suis presque sûr que les drapeaux proviennent de communes qui sont situées aux bords de la Loire.
En supposant qu'une marque Val de Loire soit obligatoire (et j'ai des doutes importants), on peut fabriquer une flotte, style traditionnelle, pour chaque secteur du fleuve. Les gabares de chaque flotte porteraient les drapeaux des villes qui restent là, le long de leurs propres secteurs. Ensuite, on peut ajouter quelques exemplaires de bateaux de designs plus originaux conçus par les artisans de la région.
De plus on pourrait peut-être employer les bateaux pour transporter des touristes, du vin, et je ne sais pas ; du sel ?
Une deuxième idée serait de créer un nouveau pont d'ampleur modeste à une échelle compatible avec d'autres ponts de la région qui traversent ce fleuve mais qui montre un design plus moderne ; un pont à hauban par exemple comme celui sur le Val de Tarn : le viaduc de Millau vers le sud du Massif central.
Daniel
A partir de la vidéo de référence : https://www.youtube.com/watch?v=FBJ868TyJo0
Ma première connaissance des vignobles s'est passée à Napa Valley en Californie. C'était pendant l'époque de mes études universitaires. Peu de temps après, j'habitais dans une petite ville pas très loin de ce val célèbre donc j’y suis allé souvent pour le plaisir de voir la campagne et bien sûr pour la dégustation. Ces courts séjours incluent des petits détours pour visiter d’autres vallées limitrophes comme Alexander et Sonoma.
Depuis longtemps, je voulais aller visiter de nombreux vignobles qui se trouvent tout au long de la côte de Californie dans les petits vallées où le climat favorise la viticulture : les matinées sont fraîches et humides et les après-midi plus secs et assez chauds.
Aller visiter les vignobles personnellement c'est la meilleure manière de gagner une vraie connaissance et apprécier la région, les cépages différents et rencontrer les viticulteurs. J'ai appris au cours de mes aventures parmi les vignobles en Californie que la meilleure façon pour déguster et acheter les bons vins est dans les régions où les différents cépages sont cultivés et fabriqués en vin.
Ce qui m'a attiré le plus était le parfum du vin et des roches des caves. C'est un parfum riche, terreux, organique, un parfum complexe et naturel que m'attire le plus.
Une odeur paradisiaque (merveilleusement). Ce parfum qui émane des caves me rappelle les sonorités envoûtantes que le saxophone crée.
Après les années a l’université, j'ai accepté une offre d'emploi pour travailler dans l'industrie du pétrole à Denver, Colorado. C'est magnifique cette ville au pied des montagnes Rocheuses. Mais hélas, pas de vignobles. Pas exactement. Il y existe une viticulture modeste sur les pentes de l'ouest mais l'industrie est petite. Je trouve le vin moyen sauf pour quelques exceptions rares.
Un jour je suis arrivé à Tours dans la Val de la Loire où j'ai eu l'impression d'être encore une fois au paradis : les vignobles sont partout comme en Californie et le climat est assez similaire : doux, légèrement humide, souvent ensoleillé ; magnifique, en fait. C'est tempéré ce climat, un mixe de l'océanique et continental avec un terrain favorable qui offre en Touraine les sols argilo-calcaire, des graviers siliceux et des sables.
Le Touraine, 3ème vignoble de France, 1er producteur de vins blancs avec appellation et hors de Champagne le 1ère région d'AOC fines bulles, propose pour notre plaisir une grande gamme de breuvages, plus ou moins sucrés, de sec, tendre, doux à moelleux et finalement liquoreux. Le Chenin, cépage du Vouvray, et le Vouvray pétillant bien sûr, est célèbre comme le Pineau de la Loire.
Le terrain lui-même est fascinant et variable. Les falaises qui se trouvent fréquemment au bord de la Loire comme à Rochecorbon et à Vouvray cachent un véritable réseau de caves et de tunnels. Au-dessus, sur le terrain, on trouve les vignobles dont les raisins sont destinés à rester de 1 à 6 ans dans ces mêmes caves avant une dégustation merveilleuse.
Daniel
Devenir entrepreneur est un parcours long et hyper-difficile qui demande un niveau de discipline et de motivation exceptionnel. Fréquemment les jeunes entrepreneurs qui choisissent cette voie font ça seul, sans avis professionnel et sans beaucoup de ressources ou financements. Mais, dans un monde où le taux de chômage est extrêmement haut, les entrepreneurs offrent une solution potentielle. C'est un domaine vraiment important pour le pays.
Heureusement, il existe aujourd'hui un programme de formation universitaire pour améliorer la situation. Pépite Centre : Pôle Entrepreneuriat Étudiant Régional offre un nouveau programme universitaire désigné pour soutenir les étudiants entrepreneurs, âgés en moyenne de 20 ans, qui veulent lancer leur première entreprise. Le BAC est obligatoire pour entrer dans le programme.
Cette formation sur mesure a commencé en septembre 2014 avec 125,000 étudiants à travers tout le pays. Dans la région Centre, Pépite a commencé avec 82 jeunes entrepreneurs qui comptent 400 étudiants aujourd'hui. On dénombre en effet 29 Pépites en France.
On sélectionne les entrepreneurs en herbe pour leur audace, leur enthousiasme et leur énergie. Ça commence pendant le premier week-end, le "Startup Weekend", lorsque "les porteurs" présentent leurs idées et les équipes sont formées. Les équipes, basées sur les projets les plus populaires, présentent leurs idées (projets) devant un jury à la fin du weekend.
C'est le jury qui décide si le jeune entrepreneur est apte à commencer le programme ou, alternativement, la préparation du diplôme.
Les étudiants reçoivent un accompagnement pédagogique, professionnel et personnalisé qui inclut un professeur et un professionnel qui travaille dans un domaine pertinent au projet de l'étudiant et l'aide pour rechercher le financement.
Il y a beaucoup d'autres ressources à travers la communauté qui sont disponibles aux étudiants. L'objectif est d’offrir les meilleures conditions pour que jeunes étudiants réussissent dans un environnement qui les soutiennent, les encouragent et les valorisent au plus haut degré possible.
Je pense que le Pépite est un programme riche et efficace pour encourager et soutenir les jeunes entrepreneurs. Sans doute il représente un vrai défi pour chaque participant ; pourtant c'est un chemin plus facile que d'essayer de faire la même chose seul.
Daniel
Je favorise le droit de vote pour les immigrés à condition qu'ils deviennent de véritables citoyens du pays ou qu'ils aient l'intention sincère de le faire. Le droit de vote est fondamental dans une vraie démocratie.
C'est essentiel pour le fonctionnement de notre société et c'est une partie de la base essentielle qui soutient notre système de gouvernement, notre patrimoine et, en fait, la civilisation européenne.
Le droit de vote est une preuve d'assimilation, d'adhésion et d'acceptation par la communauté locale et nationale. De plus, le vote donnera aux immigrés la motivation supplémentaire afin de mieux comprendre la politique, l'économie, la culture et l'histoire de leur pays d'adoption.
Et puis le vote peut-être une sorte d'invitation à parler plus et partager plus avec les voisins et apprendre plus la presse, les autres médias et les institutions locales, régionales et nationales.
C'est un outil important pour accélérer le processus d'intégration et en même temps pour renforcer le sens d'appartenance à la vie locale. Il sert à élargir les horizons de chaque individu. Une personne avec le vote va profiter d'une vie plus large que lui-même.
A mon avis, le vote donner à chaque citoyen un sentiment de fierté pour sa ville et son pays.
Daniel